Depuis quelques années, les forêts souffrent. Les changements climatiques amènent sécheresses, gels printaniers fréquents, attaques de parasites… La gestion forestière est-elle adaptée à ces changements ? Le plan d’aménagement de Lombard, par exemple, date de 2013. La forêt n’était pas dans cet état à l’époque, même si des alertes surgissaient. Aujourd’hui, on nous dit qu’il faut abattre préventivement tous les hêtres potentiellement malades, des « coupes sanitaires » pour engranger quelques euros pendant qu’ils « valent encore quelque chose ». Mais d’autres ingénieurs forestiers nous disent que l’adn des jeunes pousses a déjà évolué, bien plus vite qu’on ne le pensait les arbres évoluent. Mais s’ils sont coupés, ils n’auront pas la capacité de s’adapter… Et les engins démesurés qui sillonnent les parcelles massacrent les sols, ces sols forestiers millénaires précieux et riches de millions de micro organismes.
Un arbre ce n’est pas seulement du bois, c’est un végétal évolué participant au cycle de l’eau et du climat, au maintien des sols, un hôte de la faune forestière, un élément majeur de la biodiversité et de la vie.
La forêt mérite qu’on la regarde d’un oeil nouveau, qu’on la préserve au mieux. La commune a donc souhaité interpeller l’ONF pour discuter d’autres façons de gérer notre patrimoine forestier.
